La Fabrique Culturelle

La caméra brisée

4 courts métrages de fiction en format balado

Quatre scénaristes ainsi que réalisateurs et réalisatrices ont reçu l’invitation de la coopérative SPIRA à sortir de leur zone de confort en considérant leur art avec un sens en moins. Sous le collectif La caméra brisée, Charlotte Biron, Louis Blackburn, Justice Rutikara et Catherine Breton nous offrent des balados de fiction aux univers sonores riches, originaux et personnels.

(Image de couverture: Jimmy Pettigrew)

 

Du bout des ondes,
par Charlotte Biron

SYNOPSIS: Emma part au nord du continent, dans une station isolée, pour travailler sur des essais radiophoniques. Le récit prend la forme d’un collage où s’entremêlent les messages vocaux et les envois radiophoniques entre Emma, son amoureux loin derrière et l’énigmatique récepteur des transmissions.

La créatrice nous fait entrer dans un monde de glace désertique, de vent et d’ondes sonores avec en arrière-fond une relation amoureuse à l’agonie.

BIOGRAPHIE: Originaire de Montréal, Charlotte Biron est autrice, créatrice sonore et chercheuse en littérature. Elle est titulaire d’un doctorat en études littéraires de l’Université Laval en cotutelle avec l’Université Paul-Valéry — Montpellier 3.

En 2022, elle a fait paraître son premier livre, Jardin radio, aux éditions Le Quartanier. Son travail en création sonore a été présenté à Paris, à Québec et à Montréal. Elle est actuellement chargée de cours et fait un postdoctorat sur la littérature contemporaine québécoise.

 

 

La garde forestière,
par Justice Rutikara

SYNOPSIS: À l’apparition d’un violent orage, Léoda, une garde forestière intrépide et déterminée, s’enfonce dans les bois d’un immense parc national pour retrouver un jeune scout égaré. Entre les dangers de la tempête et les appels radiophoniques de son ami Séléna, Léoda se remémore les origines de ses actions.

Le cinéaste nous invite dans l’univers d’une garde forestière qui fait face au dilemme de poursuivre les recherches d’un enfant perdu en forêt durant une forte tempête tout en mettant sa propre vie en danger, le tout dans une ambiance inquiétante.

BIOGRAPHIE: Passionné par les arts visuels, l’interprétation et le septième art, Justice Rutikara a participé à la création de plusieurs projets professionnels au théâtre et au cinéma, et joué dans ces derniers.

Diplômé en études internationales de l’Université de Montréal, il a choisi de s’investir dans l’écriture et la réalisation d’œuvres cinématographiques. Ses œuvres lui ont notamment valu le Prix de la relève 2018 à la Course des régions pancanadienne, une nomination comme meilleur réalisateur de l’année au Gala Dynastie 2020 et le prix Gémeaux de la relève en 2021.

 

Rémission,
par Catherine Breton

SYNOPSIS: Gaspard souffre d’alzheimer. En allant le reconduire à sa résidence pour aînés, Francine et son fils Éloi discutent d’environnement et de l’état de santé de Gaspard, deux choses pour lesquelles ils n’ont pas de solution magique. Et si, soudainement, ça changeait? Et s’ils découvraient un village où tout est possible?

La cinéaste a travaillé en collaboration avec des cégépiens qui étudient en communications et cinéma pour écrire ce court métrage en adéquation avec leurs préoccupations.

BIOGRAPHIE: Catherine Breton cumule une quinzaine d’années de pratique comme cinéaste. Elle a fait des études en théâtre, en littérature à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ainsi qu’en écriture télévisuelle à l’Inis.

Catherine Breton a écrit et réalisé les courts métrages La liste (prix du meilleur scénario au festival Un poing c’est court), A priori, Poisson d’avril et Les rides, conte pour p’tits vieux, qui a remporté un prix au Lakeshorts International Short Film Festival de Toronto. Cette vie artistique en équilibre entre l’écriture, le jeu et la réalisation repose sur la passion d’inventer, de créer et de raconter.

 

Spice,
par Louis Blackburn

SYNOPSIS: Spice, une joueuse exceptionnelle, a conduit son équipe au tournoi le plus important d’un jeu vidéo populaire. Missile, son coéquipier, et Frank, le propriétaire de l’équipe, lui demandent des comptes après une défaite décevante. C’est dans la chambre des joueurs que se livrera le combat le plus important de sa jeune carrière.

Pour ce court métrage, l’artiste propose une incursion dans le monde étrange des équipes de cyberathlètes en nous plongeant avec humour dans l’univers des compétitions de jeux vidéo.

BIOGRAPHIE: Après une carrière en informatique, Louis Blackburn a choisi de raconter des histoires avec une caméra. Il a fait ses premières armes dans la cellule Kino de Québec au début des années 2000.

Depuis, il scénarise et réalise des courts métrages de fiction et gagne sa vie comme technicien de postproduction. Ses courts métrages ont circulé dans plusieurs festivals internationaux Son court métrage Le mort du Cap-au-Diable a été présenté dans de nombreux festivals, dont Regard — le Festival international du court métrage au Saguenay, Fantasia et Off-Courts à Trouville, en France.